Tolérance, acceptation de de l’autre, détermination, persévérance et dévouement et le travail bien fait sont autant de valeurs que véhicule le film «Parfois le destin». Cette œuvre cinématographique réalisée par la jeune scénariste et réalisatrice togolaise Kossa Lelly Anité Gbouhi a eu l’honneur d’être projeté en ouverture des activités de l’édition 2022 de la semaine nationale du Cinéma. C’était mardi 06 septembre à Canal Olympia Godopé à Lomé.
C’est un film fiction court métrage de vingt-cinq (25) minutes plein de leçons que le public présent dans la salle de projection de Canal Olympia Godopé a savouré mardi 06 septembre. C’était lors de la cérémonie d’ouverture officielle des activités de la 6ème édition de la semaine nationale du cinéma togolais. Ce chef-d’œuvre, une première de Kossa Anité Gbohui, a réussi à arracher un standing ovation des officiels et toute l’assistance présente pour la circonstance.
«Parfois le destin» Relate l’histoire d’un jeune togolais nommé Sam. Marié et sans emploi, Sam est déterminé à se faire une place sous le soleil. Ainsi il postule à plusieurs offres d’emploi. Un soir, après avoir reçu un appel lui annonçant un rendez-vous pour un entretien d’embauche, le jeune homme se met en route avec sa moto pour faire part de la nouvelle à sa femme. Malheureusement il tombe sur une bagarre dans laquelle est impliqué un expatrié qui a frôlé le lynchage. Sam a risqué sa vie pour sauver la vie de l’étranger sans savoir qu’il s’agit là de son futur employeur.
Par rapport à l’histoire de Sam, le titre du film colle bien. Kossa Lelly Anité Gbouhi a donné des explications sur le titre de son film : « Parfois le destin nous met sur la route de certaines personnes qui sont oui ou non nos bons samaritains et nous ne sachons pas à cause de nos mauvais caractères qui nous font souvent penser que le problème c’est l’autre et on rate des occasions. Si Sam ici n’avait pas porté assistance à cet étranger qui est en fait celui qui va être une aide dans son destin, il aurait pu rater ce travail », a-t-elle affirmé au micro de cinetg.info
Que de leçons de vie, nous enseigne ce film. « Nous devons nous aimer et cultiver la tolérance. Que ce soit soient des étrangers ; noirs, blancs quel que soit la couleur de la peau ou l’ethnie de l’autre qui est en face ; Ibo, Kotokoli, Kabyè, Ewé… Nous sommes tous les mêmes. On ne sait jamais celui qui va apporter la solution à ce qu’on recherche depuis longtemps ». Ajouté Kossa Lelly Anité Gbouhi.